Grands frères pour la plate-bande

Certains géraniums se développent en hauteur parmi eux figure G. Phaeum. Cette plante indigène des prairies est une curiosité, les fleurs de petite taille s’élèvent à 50 cm de haut, leur couleur proche du noir fait tout leur attrait. Il faut l’utiliser pour des contrastes avec du blanc, du rose et de l’argent et composer un ensemble avec des armoises (argent), des lavatères, des pivoines ou des œillets (roses) et G. Phaeum de plus qu’il s’épanouit en mai-juin et remonte souvent.

Le vaste complexe de G. pratense est plus brillant, le modèle du genre élevé (il atteint 1 m de hauteur) s’épanouit en juin-juillet et remonte parfois. Entourées de grandes feuilles soyeuses, les tiges florales se couvrent de fleurs bleues. Il pousse avec autant de facilité en terre calcaire qu’en terre acide, en sol léger qu’en sol lourd.

Cette souplesse explique sa popularité. Les cultivars sont nombreux dont on mentionne Mrs. Kendall Clarke, blanc strié de violet, Plenum Album, double, blanc, Plenum Coeruleum, double, bleu, l’hybride Johnson Blue à grandes fleurs bleu vif.

De plus en plus répandu en raison de sa longue floraison, G. psilostemon (ou G. armenum) est le plus coloré. Il est haut de 50 à 60 cm et il présente des fleurs magenta vif à cœur noir au-dessus d’un brillant feuillage. Plus courte (40-50 cm) mais compacte et florifère, la forme Bressingham Flair est une amélioration notable. La couleur forte de cette plante la désigne pour les climats ensoleillés. La neutraliser à l’aide de fleurs et de feuillages blanc et argent, tous deux s’épanouissent de juin aux gelées. Leur feuillage prend de belles teintes en automne et leur adjoindre des plantes robustes ou des buissons bas et ils évitent à leurs tiges de se coucher.

Une culture simple:

Les géraniums sont faciles à cultiver, les espèces pour la rocaille demandent une exposition ensoleillée. Elles aiment un sol frais en profondeur. En revanche, elles redoutent l’humidité au collet donc noyer celui-ci dans le gravier. Multiplier les formes horticoles par boutures de rhizomes, les espèces sauvages se ressèment sur place et prélever les jeunes plantes au printemps quand elles ont quelques feuilles.

Des couvre-sols rustiques:

Les couvre-sols sont robustes, ils demandent au plus une terre de jardin moyenne. Éviter les expositions brûlantes, procurrens demande un sol bien drainé. La division est le meilleur mode de propagation, une terre profonde convient aux espèces de plate-bandes qu’il faut multiplier par éclatage de touffes en mars ou par semis. Dans ce cas, il faut récolter chaque jour à la main les graines à peine mûres sinon une fois sèches, elles sautent à une grande distance de la plante et sont perdues. Les formes horticoles se reproduisent bien. Les hybrides sont fréquents et apportent de bonnes surprises et des maladies sont rares.

A tort, on désigne sous le nom de géraniums les pélargoniums de nos balcons. Rendons aux vrais géraniums avec leur identité et leur rusticité.

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