Généralement, la surface et la hauteur du mur détermine l’espacement des raidisseurs dont la distance par rapport au mur est accentuée par des traverses.
Plus la cloison est légère, plus elle sera facile à monter d’où la nécessité d’employer des matériaux de grandes dimensions réunis sur une armature en bois ou en profilés métalliques en prévoyant un espace de 10 à 15 mm en bas de la cloison pour permettre un espace au matériau. Chaque matériau a bien ses caractéristiques qui décident la façon dans laquelle il sera monté:
- Les plaques de plâtre sont installées en utilisant des vis spéciales sur une composition en supports de bois ou en profilés métalliques sous forme d’un ‘U’ et leurs assemblages sont dissimulés par des bandes de calicot enduites ;
- Les panneaux de bois préfabriqué utilisent des vis et des clous sur une structure en bois ou métallique ;
- Les panneaux composites sont formés d’une plaque isolante en laine minérale ou en polystyrène placée sur une plaque de plâtre de 10 mm d’épaisseur en s’installant sur une structure tout à fait comme dans les deux exemples précédents ;
- Les panneaux alvéolés se composent de deux plaques de plâtre encollées sur une lamelle en carton de préférence et ils s’installent sur une structure en bois ou profilés métalliques d’une épaisseur égale à celle précédente.
La cloison en panneaux composites collés évite l’utilisation des montants. En effet, les panneaux composés d’une plaque de plâtre contenant la laine minérale ou de polystyrène sont justement collés sur la cloison par des plots à l’aide d’une colle spéciale.
Toutefois, cette technique évite entièrement le besoin d’une lame d’air et le collage n’est parfait que sur un mur correctement plan. Ne l’utiliser que dans le cas du doublage de murs sains, exposés à des déperditions thermiques moyennes comme les écartements entre une chambre habitée et une chambre non chauffée.
