Les primevères des jardins font la popularité du genre, elles sont issues de croisements répétés de Primula veris, de Primula elatior et de Primula acaulis, toutes trois sont présentes dans nos campagnes. Elles se contentent le plus souvent d’un sol un peu frais pour les voir proliférer, leur assurer un léger paillis de terreau tous les ans, mais il faut les diviser tous les quatre ou cinq ans. Leur période de gloire se situe en mars et en avril, mais il leur arrive de refleurir en automne et en hiver, elles conviennent à la garniture de potées:
- On les voit aussi en compagnie de bulbes printaniers pour des garnitures temporaires,
- Les plus tardives aiment la fraicheur,
- Le bord de l’eau accueille les géantes du genre qui sont les plus faciles à cultiver.
La première à fleurir est Primula vialii, c’est la plus étonnante de toutes. Ses boutons encapuchonnés de rouge brique laissent éclore des fleurs mauve tendre en juin. Le contraste des couleurs des boutons et des fleurs sur une même plante est frappant.
Presqu’en même temps s’épanouit un trésor venu du Japon, Primula japonica est le modèle des primevères dites candélabres qui atteint 50 cm de haut et produit plusieurs bouquets espacés sur une même tige. Les fleurs sont blanches, roses ou rouges avec un œil foncé. C’est la compagne idéale des fougères aquatiques et des iris du Japon qu’on peut associer à Primula florindae. Ses gros bouquets parfumés de fleurs jaune citron ou rouge brique s’épanouissent jusqu’à la fin de juillet. Ces trois espèces demandent un sol frais et un apport annuel d’engrais organique effectué en mars leur donne un coup de fouet bienvenu.