Lorsqu’on parle de maçonnerie, le sable est parmi les matériaux dont on ne peut absolument pas se passer parce qu’il compose avec le ciment, le mortier et le béton. Mais tous les types de sable ne conviennent pas forcément à la maçonnerie, il y en a qui sont fortement déconseillés, voire interdits.
Le meilleur sable pour les travaux de maçonnerie
Pour déterminer le meilleur type de sable convenant à la maçonnerie, le mieux est encore de déterminer lesquels ne conviennent pas. Les sables venant des terrains argileux ne s’accordent absolument pas avec le ciment. Le premier attaque le deuxième, ce qui fait que la maçonnerie risque de s’effriter. Il vaut mieux donc utiliser des sables de rivière ou des sables issus des carrières et qu’on aura traités (débarrassé des impuretés et autres scories). Il existe d’ailleurs une astuce pour vérifier si le sable est bien propre. S’il l’est, il ne laissera aucune trace quand on le frottera entre les doigts. Que ce soit pour le mortier ou le béton, il faut toujours un sable de grande pureté.
Tenir compte de l’humidité et du foisonnement
Quand on achète du sable dans le commerce, celui-ci est légèrement humide la plupart du temps. Le degré d’humidité du sable peut influer sur la composition du mortier, dans les proportions de sable et de ciment à utiliser. Si ce n’est pas pour une utilisation immédiate, il faut penser à couvrir le sable d’un emballage hermétique parce que le simple contact avec l’air ambiant suffit à augmenter son degré d’humidité. C’est ce phénomène que les spécialistes appellent « foisonnement ». Avec l’humidité accumulée, le sable a tendance à augmenter de volume. Laissé à l’air libre, le foisonnement du sable est souvent de l’ordre de 20%, c’est-à-dire que son volume augmente d’un cinquième.